MOT DU PARTICIPANT ATELIER DE FORMATION DES INSPECTEURS DE SERVICES DES MINISTERES SUR LA METHODOLOGIE DE VERIFICATION

ATELIER DE FORMATION DES INSPECTEURS DE SERVICES DES MINISTERES SUR LA METHODOLOGIE DE VERIFICATION

YAOUNDE, SALLE DE FORMATION DU CREFIAF, DU 06 au 17 mars2017

MOT DU PARTICIPANT Délivré par BAYIGHOMOG KIBASSOMO AGATHE GEORGETTE  Epouse NOLLA BABENA Inspecteur N° 1 au MINFOPRA

  • Madame le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé du Contrôle Supérieur de l’Etat;
  • Madame le Secrétaire Général des Services du Contrôle Supérieur de l’Etat ;
  • Monsieur l’Auditeur interne ;
  • Monsieur le Secrétaire Permanent du CDBF ;
  • Madame et Monsieur les Conseillers Techniques ;
  • Messieurs les Chefs de Division et Assimilés ;
  • Mesdames et Messieurs les Inspecteurs et contrôleurs d’Etat;
  • Mes très chers collègues Inspecteurs de Services  participants à cet atelier de formation ;
  • Mesdames et Messieurs ;

C’est un grand honneur pour moi de prendre la parole devant vous au nom des participants, au moment de la clôture de l’atelier de formation des Inspecteurs de services des ministères sur la méthodologie et techniques de vérification.

Permettez-moi d’abord d’adresser nos remerciements à Madame le Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé du Contrôle Supérieur de l’Etat, qui a bien voulu instruire l’organisation des présentes assises, qui, cadrent avec les orientations stratégiques de performance de l’Administration Publique au Cameroun édictés par  Chef de l’Etat, Son Excellence Paul BIYA.

 Nous la remercions notamment pour  avoir bien voulu désigner des facilitateurs chevronnés pour conduire cet atelier, et pour toutes les commodités mises à la disposition des participants.

Qu’il me soit également  permis, de remercier nos Chefs de Département ministériel, quiont autorisé notre participation à cet Atelier de formation qui, nous a permisd’acquérir en peu de temps des connaissances et habilités pratiques et des outils répondant à nos besoins d’initiationen matière de méthodologie et techniques de vérification, notamment en ce qui concerne la planification, l’exécution et la rédaction de rapports de vérification.

Madame le Ministre,

C’était un moment privilégié, « loin » de nos activités professionnelles quotidiennes. Nous avons pu confronter nos points de vue, expérimenter à plusieurs, nous  mesurer, nous ouvrir aux pratiques des autres, et constituer un réseau de pairs avec qui nous pourrons avec votre bénédiction partager des réflexions et des opportunités.

Il convient de relever qu’en arrivant dans cette belle salle, nombre d’entre nous, après avoir écouté  votre discours d’ouverture se demandaient s’il était possible d’être compétent et professionnel tant l’environnement professionnel reste peu favorable aux innovations et surtout que nous sommes arrivés dans les inspections sans initiation préalable.

Au cours des travaux  les questions sur  le positionnement des Inspections Générales Ministérielles, leurs missions, leurs domaines d’intervention, leurs ressources (matérielles, humaines et financières) ont failli compromettre l’atteinte des objectifs de l’atelier. Lors des échanges les différents instructeurs et facilitateursnous ont permis d’acquérir un ensemble d’aptitudes, de savoirs, de savoir-faire et de savoir être qui sous-tendent et encadrent l’action des auditeurs que nous devons être,si nous aspirons  à exercer ce métier avec hauteur. Chacun à sa manière a insisté sur le fait que nous devons avoir le souci permanent de faire notre travail au mieux de nos possibilités, pour la réalisation optimale des objectifs  d’amélioration du fonctionnement de nos administrations respectives.

Au terme de cet atelier, Madame le Ministre,

Nousavons compris le sens des propos que vous nous avez tenus au début de ce séminaire et confirmons que :

 « Oui en vérification, le professionnalisme n’est pas une faculté, mais une obligation. En tant que vérificateur, on ne peut pas choisir d’être professionnel ou de ne pas l’être. On doit être professionnel ou cesser d’être vérificateur ! »

C’est pour cela que  nous engageons, entre autre :

Au niveau individuel à :

  • nous approprier les règles et les normes qui régissent ce métier de vérificateur, la démarche de l’Audit interne et tous les outils qui ont été mis à notre disposition par les différents facilitateurs ;
  • améliorer la qualité de nos rapports de vérification et d’audit interne ;
  • nous atteler à être  des professionnels ;

Madame le Ministre les classeurs que vous nous avez offerts constitueront nos documents  de chevet. Nous allons nous en servir, non pas comme objet décoratif, mais comme parchemin à lire et à relire pour en faire la matrice d’actions,dans l’exercice de nos fonctions de vérificateur.

Au niveau de nos Inspections générales respectives, nous nous proposons de :

  • susciter l’organisation de séances internes de restitution des travaux de cet atelier et de transmettre  à nos collègues, les connaissances et les habiletés acquises lors de la formation ;
  • de susciter l’élaboration d’un programme annuel d’auditsur la base d’une analyse des risques, d’une charte d’audit interne, et la constitutiondes dossiers permanents des structures à auditer ;

Madame le Ministre, comme vous l’avez si bien dit à l’ouverture de ces travaux, « la formation continue constitue,  avec la formation initiale et l’expérience, le triptyque qui forme la compétence. » c’est pour cela que nous souhaitions que soit organisé un atelier de formation sur l’audit de performance à l’attention des Inspecteurs de services ;

Sans évaluation, il n’ya pas d’amélioration,

C’est pour cela que nous suggérons que les rapports de vérification des Inspections générales  transmis au CONSUPE soient évalués et que des feedback leurs soient renvoyés ;

Pour que nous parlions le même langage dans la pratique de l’audit du secteur public,

Il serait souhaitable que les Inspecteurs Généraux et les Inspecteurs de Services suiventensemble certains modules de formation que vous organisez ;

Pour rester professionnels, il serait également  souhaitable que soient créées des conditions de l’indépendance des IGM au sein des Départements ministériels. Ceci passe par :

La forte implication des ministres dans la garantie de l’indépendance des IGM notamment à travers :

  1. l’allocation des ressources suffisantes et en adéquation avec les missions ;
  2. les suites données aux recommandations des IGM ;
  3. l’assurance de la collaboration des directeurs opérationnels avec les missions de contrôle ;

Fort de tout cela nous suggérons Madame le Ministre ;

  • que vous suscitiez l’organisation d’un séminaire gouvernemental à l’effet de montrer la valeur ajoutée de l’IGM ;
  • que vous portiez le plaidoyer de la redynamisation des inspections Générales des Ministères au niveau de la très haute hiérarchie.

Je ne saurais terminer mon propos sans souhaiter que les supports de cette formation soient traduits en langue anglaise et surtout marquer  notre appréciation commune et unanime à l’équipe technique du CONSUPE qui, sous  votre impulsion a fait montre de tout son professionnalisme et n’a ménagé aucun effort pour apporter son encadrement nécessaire à la conduite sereine de cet atelier.

Je vous remercie           

Catégorie: 
Discours