Industries Extractives : Le CONSUPE œuvre pour plus de transparence dans les contrats et les revenus

Un atelier relatif à la présentation des rapports d’audit des contrats et revenus issus du secteur des industries extractives a réunie le 28 juin 2019 à Yaoundé les pays membres du Conseil Régional de Formation des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques d’Afrique Francophone Subsaharienne (CREFIAF).

Les industries du secteur extractif constituent l’un des piliers de la croissance de nombreux pays Africains. Le constat qui s’impose est qu’il est impératif d’assurer une meilleure surveillance des activités de ce secteur afin de permettre aux populations des pays concernés de bénéficier de l’exploitation des minéraux, du pétrole et du gaz. L’atelier ouvert à Yaoundé a ainsi pour principal objectif de doter les Institutions Supérieur de Contrôle des Finances Publics d’outils techniques susceptibles de leur permettre de s’attaquer aux problèmes liés au cadre juridique, au respect de la réglementation ainsi qu’à la transparence des recettes du secteur extractif.

Sont réunis à Yaoundé pour l’occasion les représentants des ISC du Gabon, de la Guinée Conakry, du Niger et de la République Démocratique du Congo. Les Institution de Contrôle des Finances Publique (ISC) de chacun de ces pays, ont mené des audits des contrats et revenus issus des industries extractives. La rencontre de Yaoundé sert de prétexte pour partager les résultats de ces audits afin d’en tirer le meilleur tout en peaufinant les méthodes et techniques d’audits.

Elisabeth Rubens la représentante résidente de la Banque Mondiale au Cameroun s’est félicité de l’appropriation du concept de relatif à plus de transparence dans le secteur extractif par les pays membres du CREFIAF. Elle a souhaité que la pratique des missions d’audits dans ce domaine devienne systématique.

Dans son discours de circonstance, Madame Rose Mbah Acha Ministre Délégué à la Présidence de la République chargé du Contrôle Supérieur de l’Etat, a tenu à dire merci à la Banque Mondiale qui a financé ce projet pilote. Elle a formulé le vœu de voir le brouillard autour des contacts et autres revenus issus du secteur extractif se dissiper grâce au travail des ISC.